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"Cartographie", 80x110 cm

"Cupidon aux abois", 70x100 cm

"Cartographique", 80x120 cm
"Paradigme", 160x130 cm

"Graphologie", 40x120 cm  

"Poissonier", 77x92 cm

Un monde onirique inspiré par les mœurs de nos contemporains

Né en 1985 à Sao-Paulo (Brésil), Antoine Néron-Bancel est un jeune artiste lyonnais. Après des études littéraires, il obtient un premier diplôme aux Beaux- Arts de Nîmes (une expérience méridionale qui vit plusieurs expositions consacrées à ses dessins) et un autre avec mention de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Il débute son apprentissage avec le dessin classique et la gravure. Éprouvant rapidement le besoin de se spécialiser, il se tourne vers le noir et blanc qu’il décline sans relâche aussi bien dans ses toiles que dans ses films d’animation (plusieurs de ses films ont été sélectionnés dans différents festivals). Son dessin au trait précis, sa poétique de l’image, cisèle un monde onirique inspiré par les moeurs de nos contemporains.

« Antoine Néron-Bancel est à l’origine un artiste du noir et blanc, comme le symbolise le damier, motif omniprésent de ses dessins à l’encre de chine. Par la minutie et la précision de ses traits, il nous plonge dans une atmosphère lunaire, où la profusion urbaine, faite de structures pierreuses enchevêtrées (escaliers, arches, pans de murs) soumises à l’empire des transports (voitures, vélos, hélicoptères), contraste nettement avec la clarté d’un ciel obstinément vierge. Il en résulte une impression saisissante de vanité de la verticalité : les tours s’effondrent et les escaliers s’abiment dans le vide. Tout y paraît suspendu à la nostalgie de la perfection supralunaire, définitivement perdue pour l’homme moderne, et qui fait en retour de la terre un « astre errant » comme le disait Heidegger. D’où la fatalité de la corruption du sublunaire, incarnée dans ses toiles par l’érosion du minéral, déchu de sa force de conservation, qui contamine même les formes humaines : celles-ci présentent des irrégularités, des fissures, qui les condamnent à demeurer inachevées, fragmentaires.
 Comme dans ses courts-métrages de cinéma d’animation, les visages disparaissent et les hommes sont littéralement incorporés à la ville. Ne reste que des membres épars, des mains qui cherchent à toucher et des jambes qui cherchent à marcher. C’est que, faute de sens transcendant, la seule possibilité réside dans l’activité, dans la projection terrestre. C’est que ce souligne l’emploi plus récent de la couleur par l’artiste. Les couleurs souvent vives -le rouge, le bleu et le jaune au feutre ou au posca- se glissent dans les interstices entre les éléments minéraux, à la fois structures pierreuses et membres humains qui restent généralement immaculés. Le contraste n’en est qu’accentué avec l’encre de chine qui demeure en toile de fond, tandis que plus aucun espace libre, ciel ou abîme, n’échappe au foisonnement des formes enchevêtrées. Le fourmillement minutieux qui s’en dégage donne à contempler l’onirisme d’un artiste résolument moderne. »

Virgile Chanel


OEUVRES
BIOGRAPHIE
EXPOSITIONS 2015 Galerie Claire Corcia, Paris
2014 Galerie Caroline Tresca, Paris
2009 Musée de Calvisson, Commisaire d’expostion C.Viallat
        ESBAN, Nîme
 PROJECTIONS
FESTIVALS

2014


« Nostalgia », Film expérimental, Stop-Motion, 4min.45 sec

- Forum des Images, 75001
- Cinéma Saint-André des Arts, 75006
- Le point éphémère, 75010